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Dans la vie tout est affaire d’équilibre. Etre en santé physique et émotionnelle c’est savoir composer avec le travail et les loisirs, l’exercice et la détente, les bons aliments et les « aliments vides ». Pour être en santé, les proportions des différentes hormones doivent être adéquates, l’acidité et l’alcalinité de l’organisme contrôlées et les minuscules cellules du système immunitaire doivent fonctionner en harmonie pour contrer les maladies. Pour comprendre par exemple, que la perte d’un être cher peut déterminer dans les semaines suivantes une diminution significative de la fonction des lymphocytes T alors qu’auparavant tous les examens étaient normaux, ou pour concevoir comment certains individus dans certaines circonstances réagissent à un stress donné par une maladie éventuellement mortelle alors que chez d’autres le même stress aboutira à une adaptation-accommodation réussie, ou pourquoi pendant la première guerre mondiale on a recensé plus de pneumonies chez ceux qui battaient en retraite que chez ceux qui restaient au front, il convient d’étudier brièvement ce qu’est notre système immunitaire. Le système immunitaire est la clé qui donne accès à la santé. Toutefois, aider notre système immunitaire à retrouver sa force et son équilibre face à des maladies aussi intimidantes que le sida et le cancer peut semble un défi de taille. Les allergies, les maladies auto-immunes, les infections virales – incluant l’herpès, le virus responsable des verrues et celui impliqué dans le cancer du col de l’utérus, le VIH, le cancer et même certaines maladies cardiaques peuvent être liés à un mauvais fonctionnement ou à un déséquilibre ce système. Ce qui est rapporté par les médias pourrait laisser croire que renforcer notre immunité est la clé pour corriger toutes les déficiences, mais les scientifiques ont récemment découvert que plusieurs maladies courantes sont causées par une activité immunitaire excessive ou mal dirigée. Les maladies auto-immunes, les allergies et les maladies inflammatoires comme la fibromyalgie et l’arthrose ne sont que quelques exemples de dysfonctionnements où l’équilibrage du système immunitaire que l’on appelle modulation immunitaire est le plus approprié. Les déficits immunitaires peuvent être héréditaires (système HLA) ou acquis. La responsabilité de certaines facteurs tels que médicaments, irradiations, toxicomanies, éthylisme, actes chirurgicaux, anesthésies générales, diabètes, malnutrition, sans oublier les influences hormonales, l’âge, le climat, la fatigue n’est plus à démontrer. Des facteurs tels que la nutrition, l’hygiène de vie physique et psychique sont également concernés. SURVOL DU SYSTEME IMMUNITAIRE Deux mécanismes rentrent en jeu pour garantir notre immunité :
1. L’immunité naturelle Le système immunitaire joue un rôle crucial pour notre survie. En attendant que leur propre système immunitaire arrive à maturité, les bébés en santé bénéficient de l’immunité naturelle reçue de la mère. Dès la naissance par l’ensemencement de la flore chez le nouveau-né lors du passage du bébé et de ses lèvres dans le vagin, l’écosystème bactérien intestinal participe à la mise en place du système immunitaire. Cependant ces éléments ne possèdent aucun ordre de marche et heureusement que les anticorps sont fournis par la maman. Ce n’est que vers la 2ème année que l’immunité du jeune enfant va se développer et réagir de manière autonome. Il convient de faire le rapprochement de cette autonomie immunitaire avec l’apprentissage du langage et le sevrage. Le système immunitaire de l’enfant est complètement mature entre 7 et 11 ans environ ce qui correspond au développement psychologique de l’adolescent. La barrière physique formée par la peau, les muqueuses et la flore intestinale est notre premier périmètre de défense. La peau empêche les bactéries et corps étrangers de pénétrer dans notre organisme, excrète par la sueur les toxines et les déchets accumulés et régule la température du corps. Ordinairement, la peau constitue un obstacle infranchissable pour les plupart des bactéries, d’où l’intérêt d’avoir une peau saine avec un pH de 3,5 c’est-à-dire acide. Ce pH acide est l’une des composantes indispensables pour éviter les mycoses et empêcher la prolifération microbienne. L’action bactéricide de la peau est due aux acides gras qui la composent ainsi qu’à la sueur qui est acide. Il faut donc éviter de décaper la peau. Si un envahisseur parvient à franchir nos barrières physiques, notre système immunitaire l’accueillera avec un puissant arsenal. Observez quand vous vous piquez le doigt avec une épine ; en l’espace de quelques heures, l’endroit où l’épine a endommagé la peau devient rouge et irrité, voire enflé. Cela signifie que votre immunité naturelle a lancé une attaque et tente de réparer la peau endommagée. Les muqueuses sont présentes dans toutes les cavités du corps – sinus, yeux, vagin, bouche, etc… et neutralisent les envahisseurs potentiels avant qu’ils puissent entrer selon l’équilibre de leur pH et la composition du mucus. La salive, les larmes et les sécrétions vaginales sont des armes qui leur permettent de diluer et d’expulser les microbes. Les agents considérés comme pathogènes par l’organisme (poussière, bactérie, virus) irritent les muqueuses respiratoires et donc la toux et les éternuements font partie intégrante de ces mécanismes d’expulsion involontaires de ces agents pathogènes. A chaque fois dans une journée que nous touchons l’intérieur de notre nez, de nos yeux ou de notre bouche avec nos doigts, nous donnons aux envahisseurs un accès direct à l’intérieur de notre corps. Heureusement notre système immunitaire nous protège en s’assurant que tous les fluides corporels contiennent des facteurs immunitaires capables de détruire les bactéries, les virus, les parasites et plus encore. Mais l’eau est essentielle. Lorsque nous sommes déshydratés, ces fluides et leurs facteurs immunitaires autour des yeux, du nez et de la bouche se tarissent, ouvrant ainsi la porte de notre organisme aux envahisseurs. L’eau est l’une des armes antivirales des plus efficaces que nous ayons. La flore intestinale avec ses bactéries saprophytes ou commensales (non pathogènes vivant en parfaite intelligence avec l’organisme) fait partie intégrante du système de défense de l’organisme. La flore intestinale est composée de bactéries tout le long du tube digestif, de la bouche au rectum. Notre tube digestif contient plus de cent mille milliards de bactéries (10.14) – soit dix fois plus que le corps ne compte de cellules (10.13). La concentration en bactéries est équilibrée dans la flore et plus on descend vers le colon, plus elle est importante. On a identifié plus de 500 espèces de bactéries différentes dont la fonction principale est de nous protéger contre les toxines, microbes, virus et germes pathogènes présents dans notre environnement et dans notre alimentation. Elles constituent la bonne flore, bénéfique, majoritaire et indispensable à l’équilibre de notre santé. Leur rôle physiologique est capital :
2. L’immunité acquise Après avoir récupéré à la suite de certaines maladies – rougeole ou oreillons par exemple, nous sommes généralement immunisés contre toute nouvelle infection. Autrement dit, si nous survivons nous développons une protection qui durera toute notre vie. L’enfance est considérée comme une sorte de terrain d’entraînement, une période où le système immunitaire apprend à reconnaître et à combattre les organismes nuisibles. L’immunité contre diverses maladies comme la varicelle, la rougeole, la variole et autres organismes infectieux repose sur la production d’anticorps produits par les globules blancs. Ce sont des protéines programmées pour détruire les envahisseurs qui sont des antigènes – matières étrangères provoquant une réaction immunitaire. Les antigènes sont attachés à la surface des virus et des bactéries et forment une structure qui ne peut être reconnue que par un anticorps spécifiquement conçu pour identifier cette structure. Lorsqu’un nouvel antigène fait son apparition, notre organisme doit à chaque fois produire l’anticorps spécifique qui y correspond. La protection efficace de l’organisme vis-à-vis des infections implique le bon fonctionnement du système immunitaire. Dans l’absolu, si notre système immunitaire fonctionnait parfaitement sans aucune faille, nous ne serions jamais malades… Le système immunitaire est composé d’organes comme le thymus, la rate, la moelle osseuse, les glandes lymphatiques, mais aussi de cellules qui communiquent entre elles grâce à des messagers chimiques qui régulent plusieurs systèmes dans notre organisme. Parmi les principales cellules, on compte principalement les cellules NK (Natural Killer), les lymphocytes T, les lymphocytes B et les macrophages. Les lymphocytes T arrivent à maturité dans le thymus et sont hautement spécialisés dans les défenses contre les champignons, virus, bactéries et attaquent également les cellules tumorales et les cellules transplantées. Ce sont les acteurs de la réaction immunitaire sans anticorps. Ils identifient le germe nocif et sous leurs ordres, les éboueurs que sont les macrophages détruisent les agresseurs. Ces derniers patrouillent sans cesse et ont pour tâche supplémentaire en cas de débordement d’appeler à la rescousse les lymphocytes B pour leur faire produire plus d’anticorps spécifiques. Les lymphocytes B arrivent à maturité dans la moelle osseuse et produisent des immunoglobulines qui sont les anticorps dont le rôle essentiel est de protéger l’organisme contre les infections bactériennes. Ce sont donc les acteurs de la réaction immunitaire avec anticorps. Lors du 1er contact avec un antigène reconnu, ils sécrètent des anticorps spécifiques pour le détruire. Ces anticorps deviennent des mémoires ce qui permettra aux lymphocytes B à la 2ème rencontre avec le même antigène de le reconnaître et de l’identifier immédiatement en agissant ainsi avec plus de rapidité = immunité spontanée. Le thymus est une glande située sous la partie supérieure du sternum entre les deux poumons, au dessus du cœur. Jusqu’aux années 50, on considérait le thymus comme une glande inutile chez l’adulte. Le thymus peut en réponse à un stress aigu réduire son volume jusqu’à 50% en 24h. On avait alors admis que cette glande était atrophiée à l’âge adulte, les examens étant toujours réalisés sur des autopsiés. On s’est rendu compte que le thymus se réduisait seulement à l’occasion d’un stress physique particulièrement important ou dans le cas d’une maladie très grave. Toute atrophie du thymus après la puberté est donc le résultat du stress. Chez un être humain dont le thymus a été enlevé ou détruit, il y a une perte considérable des mécanismes immunitaires. Le thymus est en outre un excellent indicateur de notre volonté de guérir. D’autres acteurs du système immunitaire, la moelle osseuse à l’origine de toutes les cellules sanguines et les organes périphériques tels que :
FACTEURS DE DEREGLEMENT DU SYSTEME IMMUNITAIRE Tout d’abord, observons les signes indiquant que notre système immunitaire fonctionne mal :
Ce qui favorise principalement le passage à une mauvaise immunité :
Bien entendu, ajoutés à tout ceci :
Certains de ces facteurs ne sont pas modifiables tandis que d’autres tels que le mode de nutrition, l’hygiène physique ou psychologique, c’est-à-dire le mode de vie en général peut être amendé puisque nous avons gardé normalement notre libre arbitre mental. La maladie ne dépend donc pas seulement de la nature de l’agresseur et de son degré de virulence, mais de la résistance que nous sommes en mesure de lui opposer. LES DANGERS DE LA VACCINATION Le système dit immunitaire permet à l’organisme de faire la part entre le SOI et le NON SOI, et donc entre autre de se défendre contre les agressions extérieures. C’est donc la remarquable propriété de l’organisme et peut-être la plus complexe et la plus importante, à reconnaître ce qui n’est pas lui, de s’en protéger et s’il le faut de le combattre. Notons une curiosité : il existe dans notre corps des exceptions intelligentes, telles que le fœtus qui n’est pas exclu par le système immunitaire, et les spermatozoïdes du sperme qui au contact du vagin ne sont pas considérés comme étrangers. Le fonctionnement anormal de ce système peut quelquefois être responsable de maladies appelées auto-immunes : certaines allergies ou certaines stérilités masculines, scléroses en plaques, myopathies, la spondylarthrite ankylosante, l’arthrite rhumatoïde, la maladie de Crohn, la maladie coeliaque, le diabète sucré insulinodépendant, le purpura thrombopénique idiopathique, le psoriasis, la fibromyalgie etc… l’organisme ne reconnaît plus ses propres cellules et les détruit. Il existe plus de 80 maladies auto-immunes et 5% de la population adulte est atteinte d’une ou plusieurs maladies auto-immunes, les deux tiers étant des femmes. Les enfants ne sont pas à l’abri de certains troubles auto-immuns infantiles dévastateurs comme le diabète ou l’arthrite juvénile, l’alopécie et les colites. Vaccination et auto-immunité De plus en plus de gens sont inquiets quant à la sécurité des vaccins et se demandent s’il n’existe pas un lien entre le développement des maladies auto-immunes et la vaccination. Plusieurs vaccins soupçonnés de favoriser l’arthrite et l’arthrite rhumatoïde ont fait l’objet d’évaluations. Les vaccins contre la Polio, les oreillons, la rubéole, le tétanos, l’hépatite B, la variole et la diphtérie ont pu être associés à l’apparition de l’arthrite. Il y a eu un grand débat sur le lien entre le vaccin contre l’hépatite B et le déclenchement de la sclérose en plaques, plus de 600 personnes étant tombées malades après l’inoculation du vaccin. Pourtant, de nombreuses autorités médicales affirment que la balance entre les risques et les bienfaits penche en faveur de la vaccination. En fait il s’agit de l’immunité naturelle versus l’immunité artificielle des vaccins. Nous avons étudié le fonctionnement de l’immunité naturelle. Les vaccins pour leur part, contournent plusieurs des premières défenses de l’organisme en utilisant une tactique qui ressemble à celle du cheval de Troie forçant ainsi les assaillis à précipiter leur action face à cette attaque surprise. Contrairement à ce qui se passe lors d’une infection naturelle où l’organisme tente immédiatement d’affaiblir l’envahisseur pathogène et où il envoie des messages chimiques pour activer les autres éléments du système immunitaire, l’occasion d’amorcer l’action immunitaire dans son entier ne se présente pas. De cette manière, le vaccin déclenche une réponse immunitaire différente et le système immunitaire sera si pressé de répondre à cette attaque qu’il compensera en utilisant beaucoup plus de cellules immunitaires qu’il ne le ferait lors d’une infection naturelle. Les différences sont particulièrement importantes chez les nouveaux-nés et les jeunes enfants dont le système immunitaire ne sera pas développé avant l’âge de 12 ans. L’enfant qui contractera une varicelle utilisera entre 3% et 7% de ses capacités immunitaires pour éliminer la maladie, alors que la réponse immunitaire provoquée par la vaccination nécessitera entre 30% et 70% des capacités immunitaires du même enfant. Or une fois qu’un organisme immunitaire (lymphocyte) s’est engagé contre un antigène en particulier, il devient incapable de répondre à tout autre type d’antigènes ou de menace. Pour l’enfant ou le nouveau né, cela signifie qu’un énorme pourcentage de cellules immunitaires est spécifiquement engagé contre les antigènes introduits par les vaccins. Parmi les possibles conséquences à long terme, on note une plus grande susceptibilité à développer des infections, des allergies, du diabète, un cancer et divers troubles mentaux et comportementaux en raison de la surcharge imposée au système immunitaire en voie de maturation. Les infections naturelles pour leur part semblent stimuler et renforcer le système immunitaire. L’immunité artificielle comporte un autre désavantage : l’individu vacciné ne pourra pas conférer d’immunité passive à ses enfants. En revanche, l’immunité naturelle fournit une immunité permanente en plus d’une immunité passive pouvant être transmise à ses descendants. Toute cette polémique est née de la bataille entre Béchamp et Pasteur. Pour Pasteur, le microbe génère la maladie. A l’aube de la microbiologie et alors que l’on ignore tout des maladies infectieuses, Pasteur va interpréter la biologie microbienne à partir d’observations très superficielles de ses manifestations les plus visibles. La présence de microbes dans les tissus des malades lui suffit pour leur attribuer définitivement l’entière responsabilité de la maladie. Pour Béchamp et d’autres, l’activation et l’amplification du microbe n’est pas la cause mais la conséquence d’un déséquilibre dont il faut désormais chercher l’origine ailleurs. La vie microscopique est essentiellement polymorphe et réagit instantanément à toute perturbation environnementale, y compris de nature psycho-émotionnelle. Elle n’est maîtrisable que par la maîtrise de nos états intérieurs et le respect des équilibres naturels. Pourtant l’affirmation Pasteurienne « A chaque germe une maladie » a donné « A chaque maladie un vaccin », en faisant fit de la notion de terrain. Agé de 59 ans et hémiplégique depuis 13 ans, le très médiatique Pasteur créé en 1881 le néologisme Vaccination et expose son principe : provoquer une forme atténuée de la maladie pour prémunir de la forme grave. Or éviter la phase aigüe d’une maladie ne signifie pas ne pas faire de maladie du tout. Prenons conscience qu’il s’agit de soumettre à l’ensemble des populations à un ensemble de maladies chroniques évoluant à bas bruit, sans doute le fondement de nos maladies de civilisation. De plus, la fameuse réaction immunitaire témoin de l’efficacité du vaccin n’est pas toujours bénéfique au vacciné comme le témoignent les multiples allergies et maladies auto-immunes qui sont aussi des réactions immunitaires. Enfin, pour stabiliser le vaccin, Pasteur introduit des adjuvants chimiques comme l’aluminium, le formol, le mercure dont l’action modifie le milieu intérieur du vacciné qui devient réfractaire un certain temps à cette maladie mais réceptif à beaucoup d’autres… A présent la multinationale « la poule aux œufs d’or » est née. Or, il suffirait de renforcer le terrain donc l’immunité par une bonne hygiène de vie… Nietzche disait : « Les convictions sont des ennemis de la vérité plus dangereux que les mensonges. » CONCLUSION Le système immunitaire est l’un de nos systèmes organiques les plus précieux puisqu’il nous garantit et nous protège en permanence contre des éléments pernicieux venus de l’extérieur ou de l’intérieur. Mais c’est aussi un système une immense fragilité qui est en relation étroite avec notre psychisme et avec notre comportement face à l’adversité. Si nous voulons donc avoir un bon système de défense, il faut savoir bien s’alimenter mais aussi mieux penser, rire, chanter, danser, rencontrer des amis, écouter les bruits de la nature, sentir l’odeur de la pluie après l’orage, regarder la beauté de la mer, la blancheur de la neige, en un mot VIVRE. EN SAVOIR +De tout temps, l'être humain s'est investi dans la compréhension de sa nature véritable. Sursaut de désespoir d'un mal-être persistant en quête de sens ou foi dans un absolu caché au coeur de la manifestation, l'Homme sait intuitivement qu'il n'est pas seulement ce corps et cette vie. Les mythes et les contes font miroir à cette interrogation intérieure, reflets de la personne qui a oublié ses origines. Par le biais de la symbolique, celle-ci (re)connait les schémas mentaux et illusoires de sa psyché et peut ainsi choisir d'emprunter un chemin de vérité. Les mythologies, qu'elles soient romaine, grecque, amérindienne, égyptienne, ou issues de toute autre culture, présentent une similarité jaillissant du grand mystère de la Vie. Les révélations essentielles sont issues des textes sacrés et des études du mental humain, notamment celles de Jung, qui apportent un éclairage puissant sur l'interprétation des mythes, des contes et leur symbolique universelle et intemporelle puisqu'elle s'applique toujours de nos jours. Elle offre une clef de lecture sur l'ultime secret sacré de l'Humanité qui vibre en chacun de nous et est codifié dans les bruns de notre ADN comme le démontre si habilement Gregg Braden dans le Code de Dieu. L'Histoire du héros est toujours la même : celle d'un être perdu dans le monde de ses illusions, qui à la suite d'un évènement déclencheur l'arrachant au quotidien de son existence, affronte ses peurs et sa mortalité dans un parcours initiatique dont il sort grandit et conscient de sa véritable nature qu'il est alors en mesure d'exprimer par des valeurs de coeur. Joseph Campbell élabore ainsi sa théorie du monomythe qui relate le voyage du héros commun à tous les mythes et cosmogonies. L'Être Humain, égaré dans les perceptions erronées de son ego sur un monde imaginaire devenu anxiogène et limité, est alors invité à retrouver la mémoire de la source divine de son existence; il devient ainsi le héros de sa propre histoire, l'inspirant reflet d'une humanité en quête d'Amour et de Paix. EN SAVOIR + |
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